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ROCK TRAFFIC  
                   

Michel Jehlen, guitarise/chanteur du groupe Rock Traffic, nous fait le plaisir de répondre à notre interview.

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Salut Michel ! Merci à toi de répondre à mes questions. Peux-tu nous présenter les membres du groupe ?

Le groupe a retrouvé une très bonne stabilité et un rythme de travail régulier et soutenu avec l’arrivée de Philippe Martzloff à la basse et au chant, et Nicolas Marques Miranda à la batterie depuis 2014.

Rock Traffic, crée en 1991, est un groupe de covers des années 70 orienté blues rock. Quelles sont vos influences ?

La Guitare ! C’est vrai que c’est un groupe orienté « Guitar Hero » ! Et les grands classiques de Led Zeppelin, Deep Purple, Hendrix, SRV, ZZ Top, Gary Moore, et j’en passe et des meilleurs, me font toujours vibrer aujourd’hui. Finalement je fais de la musique classique, comme le ferait un philharmonique qui reprend Brahms, Wagner ou Beethoven ! Eux aussi sont des groupes de reprises !

Musicien, mais également gérant du shop « Le guitariste » à Brumath (3 rue du Gal de Gaulle), tu trempes dans le rock depuis de très nombreuses années. Qu’est ce qui t’a donné envie de faire de la musique ?

Je trempe, le mot est faible : je respire, je vis et transpire le rock et la guitare tous les jours sans exception depuis l’âge de 17 ans… J’ai 60 balais cette année, et j’ai la chance de n’avoir travaillé hors de la musique qu’une petite année dans ma vie. Et ça c’est un sacré cadeau ! J’ai commencé grâce à un voisin qui grattait et habitait derrière chez moi, j’allais le voir tous les soirs et il me montrait des trucs et on écoutait des disques… Puis de suite ça a été une révélation. Au bout de trois mois de guitare, j’ai décidé que je serai musicien professionnel, ce que j’ai été pendant 10 ans avant d’ouvrir ma boutique « Le Guitariste » à Brumath.

Vous faites des covers, mais n’avez-vous jamais pensé à composer ?

J’ai composé un moment, entr’autre dans ma formation précédente qui s’appelait Crosstown Traffic… J’y reviendrai en parlant de l’origine du nom Rock Traffic… Le terme composition est un mot complètement galvaudé à mon sens. J’entends des groupes de soi-disantes compositions, faites avec 3-4 accords, sans accroche mélodique, ni réelle originalité ; franchement, c’est d’une pauvreté déconcertante. Ça je me refuse à le faire, car je pourrais te pondre 3 compos au petit-déjeuner chaque matin… Je n’abandonne pas pour autant l’idée de faire de la création originale, mais pas en version Mac Donald. Ça implique du temps, beaucoup de temps que je n’ai malheureusement pas en ce moment, mais les idées sont là, quelques embryons dorment dans mon ordinateur, et ça verra sans doute le jour… Un jour…

Pour vous avoir vus en 2018 au Zenith de Strasbourg (Soupapes et Pistons), je peux dire que ça envoie de l’énergie à tout va. Vous tournez beaucoup ?

On tourne plutôt pas mal, essentiellement en Allemagne ; il y a hélas peu de lieux ou on peut jouer en Alsace. Mais ça fait le bonheur de nos amis Outre-Rhin !

S’il n’y avait qu’un seul artiste, ou un groupe, avec lequel partager la scène, de qui s’agirait-il ?

Allez, soyons fou. Rock Traffic en première partie de la reformation de Led Zeppelin au Royal Albert Hall à Londres ! En 2020 bien sûr !

Quelle est l’origine de votre nom « Rock Traffic » ?

Crosstown Traffic était le nom de ma précédente formation, c’est un titre de Jimi Hendrix sur l’album Electric Ladyland, et curieusement le style de musique que je faisais était plus fusion, jazz-rock instrumental que ce que je pratique aujourd’hui. Le nom a migré vers Rock Traffic à partir du moment ou j’ai commencé à chanter. Et c’était peut-être un signe prémonitoire, puisque les premiers titres que j’ai chantés c’était justement du Hendrix…

Un rituel particulier avant de monter sur scène ?

Euh je crois le même que tout le monde : monter le matos ! Par contre avant chaque répétition, c’est café et un bon rhum tiré de ma réserve personnelle ! On papote et on échange en véritables amis, puis on descend dans le local de répétition et on laisse causer les instruments…

Une anecdote de concert à nous raconter ?

Oh, des tonnes ! Le gars dans le public qui vient vers toi et qui te dit très sérieusement : « moi je connais un super guitariste, il s’appelle Michel Jehlen… » Dans un final endiablé, la cymbale du batteur qui se décroche de son pied pour venir sectionner le câble d’alimentation générale, en faisant un court-circuit général et donc un black-out parfaitement synchronisé sur la dernière pêche du morceau ! Un concert Rock Traffic, c’est jamais banal, il se passe toujours des choses improbables. Bon, je peux pas tout dire ici !

Michel, je te remercie encore d’avoir consacré du temps à MetAlsace.

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